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L'auteur examine la conception des droits d'accès pour les navires de pêche d'origine étrangère, puis formule des hypothèses quant aux raisons qui expliqueraient pourquoi ces droits sont si bas dans la plupart des pays africains. Il s'intéresse ensuite aux conditions d'accès des navires de pêche industrielle d'origine étrangère aux eaux des pays côtiers africains, et plaide pour une refonte de la conception des droits d'accès.
Dans une contribution commune, CAPE et la CAOPA répondent à un appel ouvert aux organisations de la société civile. Les deux organisations tirent la sonnette d'alarme quant aux difficultés rencontrées par les hommes et les femmes de la pêche artisanale à prendre part au processus décisionnel de la gouvernance internationale des océans et réclament une approche fondée sur les droits humains.
Dans cet article, Pieter van Welzen va dans le sens d'une obligation des États à agir contre leurs propriétaires bénéficiaires lorsque ceux-ci sont impliqués dans de pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN). L'auteur évoque les difficultés que rencontrent les États du pavillon et les États côtiers dans la lutte contre la pêche INN, présente les indications du droit international relatives à la responsabilité de l'État du propriétaire bénéficiaire et résume les principales pratiques des États.
Dans cet article, l’auteure examine un rapport, récemment publié par Poseidon et financé par le gouvernement allemand, qui passe en revue les différents moyens d’accroître les retombées positives des accords de partenariat de pêche durable de l’Union européenne dans les pays africains, en accordant une attention particulière aux thématiques de la pêche artisanale, de l’égalité de genre et de la sécurité alimentaire.
Dans cet article, reconnaissant que l'Afrique de l'Ouest a été pionnière pendant des décennies en matière de réforme de la pêche artisanale, Hugh Govan examine les principaux obstacles à la cogestion dans la région. Citons un manque de volonté politique, qui se traduit par de faibles allocations budgétaires ; un soutien insuffisant et mal ciblé aux organisations de pêche ; les rôles et les responsabilités des communautés de pêche restent mal définis dans la cogestion ; le non-respect des zones exclusivement réservées à la pêche artisanale ; et une défense inadéquate des droits humains et en particulier du rôle important des femmes dans la pêche artisanale.
LETTRE CONJOINTE : 11 organisations africaines de pêche artisanale et ONG de développement envoient une lettre aux commissaires Virginius Sinkevicius et Jutta Urpilainen leur demandant d'utiliser la voix cruciale de l'UE à travers les accords de partenariat pour une pêche durable et le partenariat UE-Afrique pour faire face à la crise alimentaire imminente dans la région de l'Afrique de l'Ouest liée à la production de farine de poisson et d'huile de poisson.
Suite à des activités illicites à répétition par des navires d’origine italienne en Afrique, l’auteure revoit le cadre juridique européen et recommande à la Commission européenne d’être plus stricte envers les États membres lorsqu’ils n’exercent pas le contrôle et la sanction nécessaire sur leurs navires qui opèrent dans les eaux de pays tiers. La Commission devrait également mieux encadrer les changements de pavillons.
Cet article analyse une série d'études commandées conjointement par la CAOPA et la CAPE sur les zones réservées à la pêche artisanale dans plusieurs pays africains. L'auteure met en lumière les défis communs en matière de protection de l'accès préférentiel des communautés de locales et le besoin urgent de mieux développer la cogestion de la pêche côtière, et examine comment l'UE peut contribuer à la protection de l'accès aux ressources de la pêche artisanale.
Cet article porte sur le récent échange dette-océan entre TNC et le Gabon d'une valeur de 500 millions de dollars. En contrepartie, le gouvernement gabonais s'est engagé à protéger jusqu'à 30 % de ses océans. L'auteur examine en détail l'accord (partie 1) et les engagements en matière de conservation (partie 2), il explore les problèmes posés par cet accord en termes d'une résolution juste de la crise de la dette et de gouvernance des océans, et développe ses répercussions pour les communautés côtières.
Le dernier compte rendu de la réunion du dernier Comité Scientifique Conjoint (CSC) de l’accord de partenariat pour une pêche durable entre l’Union européenne et la Mauritanie révèle qu'il reste un long chemin à parcourir pour garantir que toutes les flottes de l'UE actives en Mauritanie pêchent de manière durable, notamment en ce qui concerne le contrôle et la limitation des prises accessoires et des rejets.
L'évaluation des APPD par la Commission conclut qu'ils sont « à la hauteur de la situation » et identifie des domaines à améliorer dans la mise en œuvre du cadre de gouvernance. La plupart de ces domaines relèvent de la responsabilité du pays partenaire, ce qui suggère un manque d'engagement de la part de certains pays partenaires pour faire de ces accords de pêche une réussite.
Dans une contribution envoyée à la Commission européenne, co-signée avec 8 autres organisations de la société civile et environnementales, nous soulignons les points les plus importants à prendre en compte pour le renouvellement du protocole, pour que l’accord ait un impact positif pour les communautés côtières de pêche artisanale.
Ce Sous-Comité chargé de fournir des recommandations au Comité des Pêches de la FAO (COFI) sur les aspects techniques et économiques du commerce international du poisson se réunit à Bergen (Norvège) cette semaine. Nous faisons le point sur les enjeux pour la pêche artisanale africaine.
La présidence espagnole de l'UE cherche à finaliser les négociations pour une directive sur la responsabilité des entreprises avant la fin du mois de décembre 2023, qui verrait les entreprises européennes assumer un certain degré de responsabilité pour ce qu'elles font dans les pays tiers. Nous examinons les principaux enjeux pour la pêche artisanale des pays tiers.
Le 25 juin, journée des marins, CAPE réfléchit à la manière dont la clause sociale convenue par les partenaires sociaux européens est précisée dans les accords de pêche de l'UE pour les non-Européens travaillant à bord des navires de l'UE opérant dans le cadre d'accords de partenariat pour la pêche durable.
Le Parlement européen est appelé à donner son consentement, fin mai, au nouveau protocole d’accord de partenariat pour une pêche durable (APPD) entre l’UE et Maurice. Cet article expose les défis auxquels la pêche artisanale mauricienne doit faire face et souligne les priorités pour l’appui sectoriel du futur protocole d’APPD pour soutenir ce secteur.
La Commission européenne a décidé d’évalue le bien-fondé de conclure un accord de partenariat pour une pêche durable (APPD) avec la République d'Angola. Pour un dialogue sur la pêche durable en Angola, l’UE devra aborder la question de l’effort de pêche total et du cadre dans lequel les sociétés mixtes opèrent, ainsi que réviser la présence de bateaux dont les propriétaires sont européens et qui traînent des casseroles.
C'est la dernière semaine de la 5ème session de la Conférence intergouvernementale sur la biodiversité marine des zones situées au-delà de la juridiction nationale (BBNJ) et l'on s'attend à ce que les délégués se mettent d'accord sur une série de sujets, y compris les outils de gestion par zone. Cependant, les aires marines protégées dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale, sans autres mesures pour réduire la surcapacité, pourraient intensifier l'effort de pêche dans les ZEE, augmentant ainsi la concurrence avec la pêche artisanale.
Au début du mois de février, les parties contractantes de la Commission des thons de l'océan Indien (CTOI), réunies au Kenya, ont adopté des mesures de conservation et de gestion concernant les dispositifs de concentration de poissons (DCP) ancrés et dérivants. Ces mesures ont été accueillies favorablement par de nombreux pays de l'océan Indien qui considèrent les DCP comme l'une des principales causes de la surpêche du thon dans la région. Un article par Béatrice Gorez et Hélène Bours.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE : Le 21 février, la Commission a présenté plusieurs mesures visant à améliorer la durabilité du secteur européen de la pêche et de l'aquaculture. Elle comprend quatre éléments : La transition énergétique, un plan d'action pour protéger et restaurer les écosystèmes marins, une communication sur la « politique commune de la pêche aujourd'hui et demain » et un rapport sur l'organisation commune des marchés des produits de la pêche et de l'aquaculture. Quel sera l'impact de ces mesures sur les communautés africaines de pêcheurs artisanaux ?
Les directives de la FAO pour une aquaculture durable peuvent être améliorées en incluant les considérations des parties prenantes qui sont actuellement confrontées aux impacts négatifs de l'aquaculture non durable, et en abordant ouvertement des questions telles que les interactions avec la pêche artisanale, en concurrence pour l'espace côtier et pour l'accès aux ressources comme les petits pélagiques en Afrique de l'Ouest.
La résolution annuelle de l'Assemblée générale des Nations unies sur la viabilité des pêches est généralement publiée à la fin de l'année. Cet article analyse comment, à la fin de l'Année internationale de la pêche artisanale (IYAFA), le texte reflète les questions clés pour ce secteur.
Pendant plusieurs décennies, les accords d'accès des Seychelles avec les entreprises taïwanaises contenaient des articles empêchant la publication de contenu sans l'approbation écrite préalable. En 2021, dans le cadre du processus de l'Initiative pour la transparence des pêches, le gouvernement des Seychelles a annoncé qu'il s'efforcerait de supprimer les clauses de confidentialité de ses accords de pêche.
2022, l'Année internationale de la pêche artisanale et de l'aquaculture (IYAFA), a été une année charnière pour la pêche artisanale, répondant à l'objectif des Nations unies de sensibiliser au rôle qu'elles jouent dans l'emploi, la sécurité alimentaire, la nutrition, les moyens de subsistance, la culture et le bien-être des communautés côtières. Au-delà de la reconnaissance, il est urgent de prendre des mesures concrètes pour garantir leur accès aux ressources marines et aux marchés, comme l'ont promis les États dans le cadre de l'objectif de développement durable 14.b.
Déclaration commune - Dans le cadre de l'initiative 30x30 et du financement de la conservation, les échanges de dettes contre nature prennent de l'ampleur. Cependant, les échanges de dettes doivent être rejetés car ils manquent de transparence et donnent un pouvoir excessif aux organisations étrangères sur les politiques de gestion des ressources marines des États en développement et des petits États insulaires.
Dans cet article, l'auteure examine le récent rapport de la FAO qui cartographie les accords d'accès, se concentrant sur l'accès aux eaux des pays en développement par les flottes d'origine étrangère. Selon la FAO, ce rapport est une première étape pour faciliter "l'identification des possibilités d'améliorer le commerce des services liés à la pêche, en particulier pour les pays en développement", afin de rendre les accords d'accès plus équitables et plus durables.
Un récent rapport évaluant les progrès réalisés en matière d'objectifs de développement durable liés à l'alimentation et à l'agriculture passe sous silence le fait que, partout dans le monde, les hommes et les femmes de la chaîne de valeur de la pêche artisanale sont toujours confrontés à d'incroyables obstacles pour voir leurs droits d'accès respectés. L'Année internationale de la pêche et aquaculture artisanales a catalysé la reconnaissance du rôle important de la pêche artisanale dans la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance, mais il faut maintenant agir sur le terrain et obtenir des résultats concrets.
Pour que l’accord contribue efficacement aux Objectifs de Développement Durable, il est essentiel que les prochaines négociations, avant la treizième conférence ministérielle, se focalisent la principale menace à la pêche artisanale en Afrique : la surpêche et la surcapacité, surtout par le biais des navires d’origine étrangère.
Dans cet article publié d'abord dans Annuaire Droit Maritime et Océanique, Université de Nantes, tome 40 XL (2022), l'auteur propose la création d'une Organisation Régionale de Gestion des Pêches (ORGP) de sardinelles entre le Sénégal, la Gambie et la Mauritanie.
Dans cet article, l'auteure examine les impacts du changement climatique sur les communautés de pêche artisanale de Sao Tomé et Príncipe (STP) et les autres défis auxquelles celle-ci doivent faire face. Afin de stimuler le secteur, le gouvernement cherche à développer la pêche artisanale au large. L'auteure examine les facteurs qui doivent être pris en compte pour le prochain renouvellement du protocole d'Accord de partenariat pour une pêche durable (APPD) entre l'UE et STP.