La financiarisation et l’économie bleue
Une série sur le financement de la conservation
Le financement de la conservation est devenu un outil dominant pour tenter de lutter contre la crise climatique et pour inverser la perte de la biodiversité. Son essor est important pour la pêche maritime car il s’agit d’une composante centrale du concept de « l’économie bleue ». Et si ses partisans en présentent une vision ambitieuse, il est difficile d’en comprendre le jargon ; un besoin urgent de transparence s’impose.
Comprendre l’industrie qui finance la conservation
La financiarisation est considérée comme la dynamique fondamentale qui contribue aux inégalités dans le monde, tout en étant une menace pour la démocratie car elle transfère la propriété et le contrôle de tant de choses à un petit groupe d'investisseurs et d'institutions financières, avec pour seul objectif de maximiser les profits.
Les échanges dette-océans : l’obligation bleue du Belize
TNC a récemment accepté un échange de dettes contre des océans. Cela fait partie d'un "plan audacieux" d'autres échanges de dettes dans d'autres pays. Cependant, ces échanges sont controversés : ils reflètent la tendance à la financiarisation de la conservation et sont inquiétants pour ceux qui dépendent des océans pour leur subsistance.
BEFI : comment détruire les océans de façon responsable
L'Initiative de financement de l'économie bleue (BEFI) a été célébrée lors de conférences internationales sur l'économie bleue. Toutefois, cet publication souligne les faiblesses inhérentes aux directives volontaires pour atténuer les menaces que les investisseurs financiers font peser sur la destruction de la planète.
L'échange dette-océan du Gabon : répercussions sur la gouvernance
TNC a convenu d'un échange dette-océan avec le Gabon, impliquant une dette d'une valeur de 500 millions de dollars. En échange, le Gabon s'engage à protéger 30 % de l'océan. Nous explorons les problèmes posés par cet accord en termes de justice de la dette et de gouvernance des océans, et ses implications pour les communautés côtières.
Dans cet article, l’auteure souligne les impacts écologiques et sociaux de l’élevage intensif de saumon norvégien, notamment son impact sur la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. L’auteure remarque que si, d’une part, l’Union européenne promeut le poisson destiné à la consommation humaine en Afrique, d’autre part, l’UE ouvre également grand les portes de son marché au saumon d’élevage norvégien, nourri avec du poisson d’Afrique de l’Ouest.