Dans cet article, l'auteure examine le projet de déclaration politique de ce sommet de haut niveau sur l'objectif de développement durable n° 14 « vie aquatique » à la lumière des revendications des organisations de pêche artisanale participant à la conférence. Elle souligne à cet égard l'incapacité de cette conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC) à intégrer une approche fondée sur les droits humains dans la conservation des océans, faisant écho aux critiques formulées par les rapporteurs spéciaux des Nations unies sur les droits humains et les organisations de la société civile.
Déclaration commune : « L'UE ne devrait promouvoir que la consommation de produits aquacoles qui répondent aux normes les plus élevées en matière de durabilité environnementale et sociale »
Alors que la Commission européenne lance une campagne pour promouvoir la consommation de produits aquacoles de l'UE, plusieurs ONG mettent en garde contre des développements inquiétants dans le secteur de l'aquaculture et rappellent que certaines formes d'aquaculture sont néfastes et ont un impact sur les moyens de subsistance des communautés de pêche artisanale à travers le monde.
Seychelles : comment le financement de l’obligation bleue par le secteur privé affecte les communautés locales ?
La Norvège doit cesser d’inonder l’UE de poisson non durable, tel que le saumon d’aquaculture !
Dans cet article, l’auteure souligne les impacts écologiques et sociaux de l’élevage intensif de saumon norvégien, notamment son impact sur la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. L’auteure remarque que si, d’une part, l’Union européenne promeut le poisson destiné à la consommation humaine en Afrique, d’autre part, l’UE ouvre également grand les portes de son marché au saumon d’élevage norvégien, nourri avec du poisson d’Afrique de l’Ouest.