Dans ce document de position, CAPE contribue à la consultation publique de la Commission sur une stratégie de l'UE pour son action externe dans le domaine de la pêche. CAPE appelle à une stratégie qui examine la cohérence des politiques de développement, en mettant l'accent sur la sécurité alimentaire, la participation des parties prenantes et l'inclusion de garanties en matière de droits humains. CAPE se penche ensuite sur la cohérence des ressources proposées pour financer cette stratégie externe afin de garantir une action efficace.
La FAO et ses membres devraient veiller à garantir des règles commerciales équitables, à orienter les investissements vers des infrastructures et des services définis par les communautés, à reconnaître pleinement les contributions des femmes et des jeunes, et à accompagner chaque initiative de mesures contraignantes en matière de protection sociale et environnementale.
Encourager la réforme et l'élargissement de la zone exclusive côtière (ZEC) au Libéria renforcerait le rôle global de l'UE en matière de gouvernance responsable des pêches et s'appuierait sur les tendances régionales récentes, telles que l'extension de la ZEC au Ghana et l'engagement du gouvernement sénégalais d'élargir aussi la zone réservée à la pêche artisanale.
13 organisations de la société civile et des organisations de pêche artisanale (OSC et PA) signent une déclaration commune lors de la 13e session du Sous-Comité de l'aquaculture de la FAO, un forum de consultation et de discussion qui conseille le Comité des pêches (COFI) sur les questions techniques et politiques relatives à l'aquaculture.
Dans cet article, l’auteure examine plusieurs éléments de l’accord de partenariat de pêche durable entre l’Union européenne et le Gabon du point de vue de la pêche artisanale locale. Elle soulève aussi des questions de gouvernance des océans plus générale, particulièrement suite à l’échange dette-contre-nature entre le Gabon et l’ONG américaine TNC, et le rôle que l’UE doit jouer dans la promotion de la transparence et la participation des parties prenantes.
Dans cet article, l'auteure examine le projet de déclaration politique de ce sommet de haut niveau sur l'objectif de développement durable n° 14 « vie aquatique » à la lumière des revendications des organisations de pêche artisanale participant à la conférence. Elle souligne à cet égard l'incapacité de cette conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC) à intégrer une approche fondée sur les droits humains dans la conservation des océans, faisant écho aux critiques formulées par les rapporteurs spéciaux des Nations unies sur les droits humains et les organisations de la société civile.
Alors que la Commission européenne lance une campagne pour promouvoir la consommation de produits aquacoles de l'UE, plusieurs ONG mettent en garde contre des développements inquiétants dans le secteur de l'aquaculture et rappellent que certaines formes d'aquaculture sont néfastes et ont un impact sur les moyens de subsistance des communautés de pêche artisanale à travers le monde.
Main dans la main avec les géants de la finance, les ONG environnementales exercent une influence croissante sur la gestion des ressources naturelles dans les pays débiteurs, compromettant leur souveraineté. L'auteur met en garde contre la financiarisation croissante de la conservation et appelle à la sauvegarde des droits des populations locales face à l'influence grandissante des intérêts financiers américains.
À l'occasion de la 20e session du sous-comité de la FAO sur le commerce, plus de 16 organisations de la société civile et organisations de pêcheurs artisanaux, signataires de la déclaration, demandent à la FAO et à ses membres d'adopter des « systèmes alimentaires bleus » conformes à l'approche écosystémique, aux principes d'équité sociale et de bien-être animal, et de cesser de soutenir la production massive de produits de la mer par le biais de l'aquaculture industrielle en parc d'engraissement, sans tenir compte de l'environnement ni des communautés locales.