Dans une prise de position, APRAPAM s’interroge sur la proposition du gouvernement de soutenir la production d’aliments de poissons et insiste plutôt sur l’importance d’un plan d’aménagement pour les petits pélagiques et la priorisation de l’alimentation humaine.
Le message de la pêche artisanale africaine à la FAO : « La sardinelle doit être réservée aux artisans, pour la consommation humaine, pas pour la farine de poisson »
La FAO a organisé un atelier à Accra (Ghana) du 5 au 7 décembre sur le thème : « Optimiser la sécurité alimentaire et nutritionnelle et les avantages de la production de petites espèces pélagiques en Afrique subsaharienne ». Dans une présentation conjointe, CAOPA et CAPE ont alerté de l’impact du déclin de la sardinelle en Afrique de l'Ouest sur les pêcheurs, les femmes transformatrices de poisson et les consommateurs.
La pêche artisanale sénégalaise dénonce l’octroi de nouvelles licences de pêche
Conseils Locaux de Pêche Artisanale : le combat pour la préservation de l’écosystème maritime
Depuis 2010, le Sénégal a mis en place des CLPA comme système de cogestion dans la pêche. Ils visent à résoudre les problèmes au niveau local et à faire participer les pêcheurs du suivi, contrôle et surveillance dans les pêches. Néanmoins, pour que ce système soit mis en œuvre de façon efficace, il manque de moyens. Reportage par Paule Kadja Traoré.
« L'Union européenne doit être crédible et démontrer que l'argent du contribuable européen est dépensé à bon escient pour soutenir la pêche durable »
Des représentants de communautés de pêche côtière de huit pays africains ont participé à un séminaire sur la dimension extérieure de la PCP organisé par le Conseil consultatif de la pêche à longue distance (LDAC) de l'UE en Suède. Ils se sont ensuite rendus à Bruxelles où ils ont échangé avec des décideurs de la Commission et du Parlement européen.
La production de farine et d'huile de poisson en Afrique de l'Ouest détruit les ressources de la région au profit de pays étrangers
Au Sénégal et en Mauritanie, l’impact de l’exploitation du pétrole sur la pêche inquiète
Sénégal : « Même si on nous donne des pirogues en or, si le poisson n’est pas là, on ne pêchera pas plus »
Combat contre l’installation d’une usine de sidérurgie à Bargny : Les femmes transformatrices changent leur fusil d'épaule
Plaidoyer pour la promotion d’une pêche artisanale thonière en Afrique de l’Ouest
Accord de pêche UE-Sénégal : il faut poser les "bonnes questions"
Au Sénégal, des mesures concrètes pour améliorer les conditions de travail dans la pêche artisanale
Sénégal : Le ministère de la pêche n'octroiera pas de licences aux 54 navires d'origine chinoise et turque
Les acteurs de la pêche sénégalaise protestent contre l'intention de son gouvernement de délivrer 54 licences de pêche à des navires chinois et turcs
En pleine crise du Coronavirus, le comité consultatif sénégalais pour l'attribution des licences de pêche a été consulté par courrier électronique. Plusieurs organisations soulèvent des questions de durabilité et avertit que la situation pourrait mettre en danger les moyens de subsistance des communautés de pêche artisanale.
Lutte contre l'utilisation de poissons sauvages dans les chaînes d'approvisionnement de l'aquaculture
La société civile sénégalaise sensibilise sur les impacts néfastes des plastiques sur l'environnement
La société civile et les organisations de pêche artisanale réagissent au nouveau protocole de pêche UE-Sénégal
Alors que la proposition est présentée à la commission PECH du Parlement européen et à l'Assemblée nationale sénégalaise, l'APRAPAM et la CAOPA demandent au gouvernement de publier tous les accords d'accès, exigent plus de transparence sur l'utilisation des fonds de soutien sectoriel et expriment leur inquiétude sur l'accès à certains stocks de poissons.
Nouveau protocole de l'accord de pêche durable entre l'UE et le Sénégal: les organisations de pêche artisanale demandent une stratégie régionale
Le Sénégal face aux sollicitations russes pour le poisson : la vigilance reste de mise
Devant les réticences des autorités sénégalaises à négocier un accord de pêche avec la Fédération de Russie, les armateurs russes ont trouvé l’alternative: faire affréter leurs bateaux par des sociétés privées, qui, par l’intermédiaire d’un co-signataire local, ont signé des protocoles leur accordant des droits de pêche.
Sénégal : résultats de la journée de réflexion sur l’agrément national pour l’exportation des produits de la pêche en UE
L’Association pour la Promotion des Acteurs de la Pêche Artisanale de Mbour (APRAPAM) dans le cadre de sa mission, organise régulièrement des sessions d’information, de sensibilisation et de formation des opérateurs de la pêche artisanale. Le 18 décembre 2012, en partenariat avec la Direction des Industries de la Transformation de la Pêche (DITP) et le Réseau des Journalistes de MBOUR pour la Pêche et l’Environnement (RJMPE), l’APRAPAM a organisé une journée de réflexion sur l’agrément national du Sénégal pour l’exportation des produits de la pêche dans l’espace de l’UE.
L’exportation vers le marché de l’UE est assujettie à un agrément. L’agrément obtenu par le Sénégal en mai 1996, 2ème pays d’Afrique de l’Ouest et du Nord à en être doté après le Maroc, fait l’objet d’évaluation périodique tous les 3 ans par l’Office Alimentaire et Vétérinaire (OAV) de l’UE (1999, 2004, 2007, 2010). L’octroi de l’agrément à l’exportation vers l’UE est basé sur le principe d’équivalence des systèmes d’inspection et de contrôle sanitaire des produits de la pêche. Il consiste en une délégation de compétence en matière de certification et d’agrément délivrée par l’UE à l’Autorité Compétente sénégalaise, la DITP et qui permet aux unités industrielles locales agréées par l’Autorité d’exporter leur production certifiée sur le marché européen.
L’agrément du Sénégal est le résultat d’un processus d’amélioration des conditions d’hygiène et de salubrité des produits de la pêche destinés à la consommation humaine principalement dans le sous secteur de la pêche artisanale. De nombreux éléments ont contribué à l’obtention de ce résultat (infrastructures appropriées, services compétents de surveillance et contrôle des pêches, formation d’agents, réglementations, etc.).
L’objectif de cette rencontre était des réfléchir sur les conditions favorisant l’amélioration des conditions et moyens de pérennisation de ces acquis. Les défis à relever concernent la gouvernance du secteur et la gestion durable de la ressource, la mondialisation du commerce du poisson, la traçabilité des produits et la pêche INN.
Les recommandations adoptées mettent en avant, pour la partie sénégalaise par exemple la surveillance participative et inclusive, l’implication des industriels dans tout le processus de contrôle et le marquage systématique des pirogues et pour la partie européenne, qu’elle devrait soutenir davantage les PED à investir de manière appropriée dans des systèmes de suivi, le contrôle, la surveillance et de traçabilité. Elle devrait également insister auprès des PED partenaires sur la nécessité de partager les données à propos des des navires autorisés à pêcher dans leurs eaux. Enfin, le secteur local de la pêche devrait être mieux impliqué pour assurer une mise en œuvre fluide de la réglementation INN.
Cet évènement à l’échelle locale a regroupé une soixantaine de participants, acteurs publics et privés et société civile de Mbour, un des centres de production de pêche du Sénégal. Les conclusions adoptées sont valables pour l’ensemble du Sénégal. Ce qui est intéressant c’est qu’ils ont intégré dans les questions liées à l’agrément, non seulement les aspects sanitaires (moyens de conservation à bord, etc.), de suivi, surveillance et contrôle des pêches (traçabilité, opérations de contrôle, etc.) mais également les questions liées à la pêche INN (immatriculation des pirogues, délivrance de licences illégales, etc.).
Pour plus d’informations, voir le lien suivant :http://www.aprapam.org/2012/12/15/j... et le rapport complet de la rencontre :http://www.aprapam.org/wp-content/u...